Un congé pour le temps nécessaire…
Le congé pour raisons impérieuses (qui, soit dit en passant ne sont pas liées exclusivement à votre enfant) peut être pris pour le temps nécessaire. Ainsi, imaginons que votre maman rentre de Majorque le lendemain de l’appel du centre de vacances. Vous pourrez vous absenter le jour même mais, dès le lendemain, vous devrez confier la garde de votre grand malade à sa grand-mère. Pour autant, bien sûr, que celle-ci n’ait pas d’obligations professionnelles.
...mais pas plus de 10 jours
Sachez aussi que le congé pour raisons impérieuses ne peut pas excéder 10 jours. Une durée qui sera recalculée au prorata que vous soyez employé à temps plein ou à temps partiel. Rappelez-vous aussi que cette largesse laissée par votre patron nécessite une forme d’honnêteté. Pas question de soigner le fiston et d’aller rejoindre votre maman à Majorque durant quatre jours pour profiter des derniers rayons du soleil. D’ailleurs, votre employeur est en droit de vous demander des preuves de la maladie ou de l’accident. Très souvent, une attestation de l’école ou du centre de vacances peut s’avérer utile.
Une perte de salaire
Si l’on est bien d’accord que la santé de votre enfant n’a pas de prix, il est préférable de savoir que les jours de congé pris pour raisons impérieuses sont autant de jours durant lesquels vous n’êtes pas payé. Dans le même temps, relisez toujours correctement votre contrat de travail. En fonction de votre convention collective, des accords individuels ou – justement – collectifs peuvent être pris afin de ne pas grever votre salaire de ces journées de congé.