N’oublions pas que travailler permet de retrouver un revenu, ce qui est tout de même le nerf de la guerre après une épreuve qui a un fort impact financier. En effet après le premier mois de maladie, la sécurité sociale intervient en versant 60 % (plafonnés) du salaire du travailleur. Mais voilà, certains effets secondaires sont très perturbants, ce fameux brouillard dans lequel évolue le patient en voie de rémission. « En fait, avec la fatigue, j’avais des pertes de mémoire, je n’arrivais pas à me souvenir quel rendez-vous j’avais, ni à envoyer la newsletter à temps, je faisais des fautes…L’horreur. Ma boss, adorable, m’avait même acheté un correcteur d’orthographe, ce qui était un investissement conséquent pour la petite ASBL pour laquelle je travaillais. Donc ça c’était top, mais à un moment il a fallu se rendre à l’évidence : ça n’allait plus. » témoigne Magali.
« Malheureusement personne ne m’a parlé du mi-temps thérapeutique » précise-t-elle. Car il a fallu se ré apprivoiser : ré apprivoiser son corps, son image, son estime de soi. Aujourd’hui, prendre soin de soi est à la fois culpabilisant, et en vogue. Et pourtant si les soins de santé sont bien remboursés en Belgique, pour avoir une chance de récupérer ensuite et de récupérer une qualité de vie, il est important de faire appel à un psychologue, à un coach, à un acupuncteur ou encore à un masseur. Tout ce qui fait du bien pour un retour dans la vie, et pas uniquement au travail ! Ces soins ne sont remboursés qu’à hauteur de 10€ par séance par la mutualité. « Donc une assurance comme Femina est géniale pour accéder à toutes ces aides tellement nécessaires et qui ne sont absolument pas un luxe. Par exemple, mon oncologue était bluffé au niveau de ma cicatrisation sur laquelle nous avons travaillé avec mon acupunctrice. Mais tout ça a un coût. »